portrait Danielle

Je m’appelle Danielle Doriath, j’ai l’âge de la sagesse et de l’expérience… Ma coquetterie m’empêche de te donner le nombre exact des printemps déjà traversés !

J’habite à Dausse, petite commune de 500 habitants, dans le Lot-et-Garonne, à 40 mn d’Agen, entre Bordeaux et Toulouse. C’est une région paisible et ensoleillée.

Je suis pianiste, formatrice : j’aide les enfants et les adultes à apprendre rapidement à jouer du piano, et à improviser, sans solfège, grâce à une méthode que j’ai construite par mon expérience.

Ma formation classique d’élève de Conservatoire, et que j’ai à mon tour enseignée, ne correspond plus à ce que veulent les futurs pianistes du XXIème siècle.

Jusque dans les années 70 -80 les élèves, jeunes ou adultes, ne se posaient pas de questions et apprenaient le répertoire « classique » qui leur était proposé. Il n’y avait pas de  références autre que celles du professeur. L’élève pianiste apprenait ses notes une par une, et regardait avec envie ses camarades qui brillaient à la guitare avec 3 accords tout en chantant « Let it be » avec assurance, ce qui mettait immédiatement une autre ambiance dans un groupe d’amis !

Avec l’avènement d’internet, de Youtube, l’explosion de la chanson de variété, les envies des élèves ont changé. On n’a plus envie de jouer forcément Mozart ou Schubert, mais on veut jouer du Yann Tiersen, on veut s’accompagner en chantant Johnny ou Goldman…

Pour la majorité de mes élèves, le répertoire traditionnel, ainsi que la méthode traditionnelle d’apprentissage des notes une par une ne convenaient plus.  

guitare pique nique

J’ai enseigné le piano pendant de nombreuses années, en évoluant naturellement vers MA façon d’enseigner au lieu d’imiter ce que moi j’avais reçu. Je me suis ouverte à toutes les musiques, de film, de variété, jazz, en plus du répertoire dit « classique ».

Il y a quelques années c’est un ami guitariste qui, entendant mes élèves, m’a fait remarquer que, même s’ils se débrouillaient plutôt bien sur leurs partitions, aucun ne se lançait dans des petites improvisations libres, aucun ne se lâchait sur le clavier, et ils étaient tous scotchés à leurs feuilles de musique.

Il m’a mise au défi de tout mettre à plat, et de prendre le problème dans le bon sens : au lieu d’apprendre les notes, il fallait JOUER  des accords, se faire plaisir… Commencer par hésiter, se tromper beaucoup, mais jouer, écouter, inventer.. 

Un bébé qui commence à parler ne va pas dire d’emblée, même si on l’entraîne, “s’il te plait maman j’aimerais beaucoup avoir un gâteau”. Il va bafouiller, associer des syllabes maladroitement… et bien sûr qu’on va le comprendre ! Il aura toute sa vie pour structurer sujet-verbe-complément…

J’utilise donc la même logique au piano : d’abord jouer, puis structurer progressivement…

Cette pratique qui consiste à jouer d’abord des accords, 3 ou 4 seulement, les enchaîner, les associer, les “tricoter”, avant de leur ajouter une mélodie, est extraordinaire !

Elle est d’autant plus prodigieuse qu’elle atteint sa pleine efficacité lorsqu’elle est pratiquée intensément, dans un laps de temps court.

Enrichi des dernières découvertes des neurosciences pour optimiser les mécanismes de mémorisation, l’apprentissage du piano procure un tel émerveillement que ce plaisir ne peut que rejaillir dans ta vie personnelle, et professionnelle !